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Le football et la bourse / comportements (août 2020)
L’un des premiers auteurs à avoir inscrit le monde du football dans ses romans, Peter Handke a reçu le prix Nobel de Littérature en fin d’année 2019. L’occasion de (re)lire un de ses ouvrages majeurs « L’angoisse du gardien de but au moment du penalty » (1970).
Mais aujourd’hui, nous nous arrêtons au titre…Est-ce que la peur juste avant le coup de pied serait l’exclusivité des gardiens ?
Les statistiques (matchs de 1ère division) sont formelles : lors d’un penalty le gardien plonge à 98% et reste au centre dans 2% des cas. Or, 83% des penaltys sont tirés, non pas au centre (là où le gardien n’est quasiment jamais), mais vers les côtés là où il plonge à 98%). Pourquoi ? Parce que, pour le buteur ne pas faire comme les autres équivaut à prendre un risque personnel énorme. Vous tirez selon les règles (vers les côtés) et votre but est arrêté : c’est la vie. Vous tirez de façon non-conformiste (au centre) et vous ne marquez pas : on ne vous le pardonnera pas. Résultat ? Vous choisissez ce qui minimise les risques pour vous, en sachant parfaitement que la décision maximisant l’intérêt général (les chances de victoire de l’équipe) est différente de celle que vous prenez.
Le football et l’entreprise / résultats (juillet 2020)
Certains français (re)decouvrent avec le football les notions de rentabilité / résultats.
Comment analyser la défaite du PSG en finale de la Ligue des Champions.
Avec autant d’argent investit dans ce club (comme une entreprise), les résultats ne sont pourtant pas au rendez-vous. Rappelons que le PSG, c’est un budget de 637 ME (contre 310 ME pour le 2nd club français -OL) et des salaires mirobolants octroyés à ses stars du ballon rond (les 14 premiers joueurs les mieux payés sont au PSG avec un Neymar à 3 ME par mois contre, en 15ème position, PAYET à l’OM à 500 KE mensuel).
Les spectateurs français (comme tout actionnaire d’une entreprise) étaient en droit de penser qu’il y aurait des résultats à la hauteur des investissements financiers. Et bien non, et le monde de l’entreprise le sait très bien, l’argent ne fait pas tout…l’expérience (c’était la terra incognita pour le PSG qui se trouvait pour la première fois en finale, contrairement aux autres grands clubs européens), le déficit de mental, le profil des stars (leaders), l’adversité trop faible en ligue 1 (le manque de concurrents)…. Mais aussi peut être, être une équipe, être une somme de talents et non des stars avec des statistiques personnelles…
Le PSG avait les moyens de ses ambitions, mais en avait-il la méthode ?
C’est aussi tout l’enjeu des sociétés qui lèvent beaucoup d’argent, l’important est aussi de savoir bien se structurer, de créer une équipe pour oeuvrer vers un objectif commun… la réussite
Vive le sport, vive la bourse (février 2020)
Le sport, ça ressemble à la bourse : il y a des surprises, des moments d’incertitudes, des espoirs de résultats, beaucoup de vibrations mais au final personne ne peut prédire l’avenir.
Qui aurait cru que l’Olympique de Marseille batte le LOSC de Lille hier pour la 24ème journée de Ligue 1 ?
Demain à 20h45, le PSG devra gagner contre le Borussia Dortmund s’il veut franchir le stade des 8ème de finale pour la 1ère fois depuis 4 ans !
Du jeudi 21 jusqu’au dimanche 1er mars, se dérouleront les Championnats du mode de bobsleigh en Allemagne, où les espoirs des bobeurs français se portent sur le duo Romain Heinrich (pilote) et Dorian Hauterville (pousseur), 5ème des derniers championnats d’Europe de bob à deux.
Enfin, samedi 22 février à 17h45, après leur belle victoire contre l’Angleterre, les tricolores du XV de France se retrouve à Cardiff pour un GALLES-FRANCE. Ce sera à l’arrière Anthony Bouthier de donner de l’air aux siens en cas de pression. Le Stade de France a encore en tête son coup de pied de mammouth face à l’Angleterre, lors de sa 1ère titularisation : une ogive de 60 m (84 avec les rebonds), qualifiée par le demi de mêlée des All Blacks Aaron Smith comme “la meilleure spirale jamais vue”. Pas mal pour ce Landais de 27 ans qui exerçait depuis l’âge de 15 ans le métier de maçon, rugbyman amateur jusqu’à 22 ans, et qui a découvert le Top 14 en août dernier avec Montpellier après s’être révélé en Fédéral 1 avec le RC Vannes.
Gestion SA – Septembre 2020